Chères toutes, chers tous,

Nous avons trouvé important de clôturer le colloque avec le texte suivant, bien qu'il ait peut-être mieux valu le faire de vive voix ; mais nous tentons de nous rattraper en rappelant que si les paroles s'envolent, les écrits, quant à eux, restent. Nous en profitons d'ailleurs pour remercier les personnes qui nous ont déjà adressés ou comptent nous adresser leurs remerciements.

Ce colloque sur les langues n'est pas un simple événement scientifique : c'est d’abord et surtout un événement humain.

Humain, car il a réuni des personnes de toutes origines, de toutes nationalités, de toutes les régions du monde. Humain aussi, car l’on y a parlé de la langue, ou plutôt des langues : qu’elles soient qualifiées de mondiales, nationales, régionales ou minoritaires, toutes y ont leur importance. 

Les doctorants qui ont participé à son organisation n'auront probablement plus cette formidable opportunité de préparer ensemble ce genre d'événement. Ils pourront peut-être le faire dans d'autres conditions, certes ; mais les premières expériences restent les plus marquantes. Mathias Valiente et Nadhir Douidi (avec Christine Ly et Amel Hocine) avaient déjà organisé un premier colloque, en 2018, en présence. Cette fois-ci, Grégoire Andréo et Hamadoun Bocar Kanfo (qui avaient déjà participé au colloque de 2018) ont rejoint les deux premiers. 

Il y a aussi, parmi les jeunes chercheurs, ceux qui ont pour la première fois présenté le fruit de leurs réflexions et recherches. 

L’organisation du colloque a commencé en juin 2019. Plus d’une année de préparations qui a réuni tant de personnes (les noms sont présentés dans l’ordre alphabétique) :

-        La rédaction collective de l'argumentaire : merci à Christine Ly, à Jovan Kostov et à Bruno Maurer pour leur relecture ;

-        La conception du site internet : merci à Jovan Kostov pour son aide régulière ainsi qu’à Daniéla Guillaume ;

-        Merci à Louis-Jean Calvet que nous aurions tant souhaité voir et écouter mais qui devrait participer aux actes, merci aussi à AnneMarie Dinvaut, à Bruno Maurer et à Rachel Panckhurst, et un remerciement spécial à Monica Heller pour sa conférence de clôture ;

-        Les membres du comité scientifique que nous remercions. Parce qu’ils étaient si nombreux à répondre favorablement à notre demande, nous nous excusons de ne pas citer leurs noms ici, lesquels noms apparaissent sur le site internet du colloque depuis ce lien ;

-        Les partenaires financiers : merci au laboratoire DIPRALANG, à l’école doctorale 58 Langues, Littératures, Cultures, Civilisations, à l’Institut des Technosciences de l’Information et de la Communication (ITIC) et à la Maison des Sciences de l’Homme Sud de Montpellier (MSHS) ;

-        Les jeunes chercheurs de tous horizons que nous remercions de leurs participations, et pour lesquels ce genre d’événement est destiné. Nous les avons vu, écouté et avons échangé avec eux Ils étaient, eux aussi, très nombreux. Leurs noms sont indiqués sur le site internet du colloque depuis ce lien ;

-        La conception de l’affiche : merci encore une fois à Daniéla Guillaume pour sa participation ;

-        L’animation des séances, dans la joie et la bonne humeur, a été assurée par : Carmen Alén-Garabato, Henri Boyer, Ksenija Djordjevic-Léonard, Nadège Juan, Jovan Kostov, Jean-Léo Léonard et Christelle Mignot ;

-        Les auditeurs de tous horizons (qui se reconnaîtront) ;

-        La directrice du laboratoire DIPRALANG, Carmen Alén-Garabato : pour les nombreuses réunions avec elle et pour sa confiance, nous la remercions chaleureusement ;

-        Sur le plan logistique, la participation toujours aussi active et minutieuse de Christine Saadat que nous ne remercierons jamais assez.

Espérant n’avoir oublié personne, auprès de qui nous nous en excusons par avance. Nous nous excusons également auprès des personnes que nous n’avons pu prévenir suffisamment à l’avance quant à leur participation au colloque ou à leur intervention.

Les remerciements présentés, passons maintenant au(x) mot(s) de la fin.

La situation sanitaire nous a séparés physiquement, et la technologie nous a réunis. Mais si la technologie ne demeure qu'un outil, nous ne pouvons ni devons en dire autant de la langue. En effet, c'est bien la langue -ou les langues, au pluriel- qui permet de compenser cette absence physique, et qui fait du monde un « petit village », dans le sens le plus humain et chaleureux du terme. Un village avec son doyen et ses plus anciens habitants (les membres permanents du laboratoire), les enfants de ces derniers qui s'apprêtent bon gré mal gré à les quitter (les doctorants), ses bâtisseurs (comité scientifique, comité d'organisation), ses sympathiques invités (conférenciers, communicants et auditeurs) ainsi que les animateurs de ses belles fêtes et cérémonies (modérateurs).

L'autre mot d'ordre est celui de confiance. Les membres permanents du laboratoire ont souhaité que cet événement soit organisé quasi entièrement par et pour les jeunes chercheurs. Les organisateurs espèrent avoir été dignes de cette confiance. 

Enfin, en paraphrasant l’intitulé du colloque, le dernier mot est celui de « libre(s) échange(s) » humain(s) : les organisateurs ont trouvé dans la préparation de cet événement une belle et rare opportunité de concilier, de façon « mondialisée », recherche (scientifique), langues et « échanges » humains. Voici donc la preuve que les trois mots sont et devront demeurer indissociables, et que l’on devrait toujours partir ou être à la « recherche » de cette relation parfois délaissée et négligée, bien souvent oubliée, mais nécessaire à notre humanité.  

Les organisateurs sont, encore une fois, très heureux d’avoir vécu et partagé ensemble et avec vous cet événement.

Grégoire Andréo

Hamadoun Bocar Kanfo

Nadhir Douidi

Mathias Valiente

N. B. : Nous n’allons pas nous quitter pour autant, il reste encore les publications ;-)